Renforcer les compétences environnementales pour une meilleure valorisation de la flore indigène
RENFORCER LES COMPETENCES ENVIRONNEMENTALES DES RESSOURCES LOCALES POUR UNE MEILLEURE VALORISATION DE LA FLORE INDIGENE
En intervenant sur le terrain beaucoup d’acteurs ont des difficultés pour s’adapter à la nouvelle stratégie mondiale liée à la gestion et la conservation de la biodiversité floristique. Dans sa sphère géographique et administrative, Haïti possède des ressources locales disponibles pouvant servir de structures environnementales et de support de base essentiel, utile à la revégétation du pays. Ces ressources se trouvent au sein des mairies, des CASEC, des ASEC, des organisations de bases, etc. En ce sens, ces entités méritent d’être encadrées et d’avoir des séances de formations en éducation relative à l’environnement portant sur la flore du pays si on veut vraiment travailler pour la sauvegarde de nos plantes indigènes.
Le pays possède près de 5000 espèces de plantes natives et endémiques qui méritent d’être « bien comprises, documentées et reconnues d’ici 2030 » selon le premier but de la stratégie mondiale pour la conservation des plantes (SMCP). De plus, 2021-2030 a été adoptée au cours de l’année 2019 par l’assemblée générale des Nations Unis comme « décennie de la restauration des écosystèmes ». Tenant compte de ces toutes réalités internationales, il s’est avéré nécessaire d’assurer la formation des personnes intégrant les structures locales des différentes communautés du pays. Suite à de telles initiatives, les diverses localités disposeront des ressources locales qui influenceront les familles, les OCB, les ONGs et toutes autres institutions dans les prises de décisions liées à la production et la mise en terre des espèces qui auront de vrais impacts positifs sur l’environnement. En effet, elles ont des responsabilités trophiques envers les oiseaux et autres animaux, la capacité de protection du sol. Elles s’impliquent directement dans la régulation thermique et la création de résilience environnementale face au changement climatique, etc.
En ce sens, le Jardin Botanique des Cayes, sensible à la conservation des espèces indigènes, à la sauvegarde de la biodiversité et la restauration des écosystèmes aimerait travailler en partenariat avec des institutions étatiques et ONG qui veulent contribuer à la formation de ces acteurs en vue de permettre que leurs activités environnementales visent effectivement le développement durable pour le bonheur de la génération future.
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